CIEL Textile et l’Université de Maurice ont conclu un protocole d’accord (Memorandum of Understanding) pour une collaboration privilégiée en matière de recherche et de formation professionnelle. La cérémonie de signature s’est tenue ce mercredi 3 mai au campus de Réduit. Ce MoU permettra au groupe textile d’être accompagné par les équipes académiques dans ses réflexions sur les défis de l’industrie et aux étudiants d’accéder plus facilement au marché de l’emploi.
Eric Dorchies, CEO de CIEL Textile, se réjouit de l’initiative. « Cet accord, qui vient renforcer des liens déjà existants entre nos deux parties, permettra aux diplômés de l’Université de Maurice de découvrir les différentes possibilités de carrière qu’offre le textile. Chez CIEL Textile, nous voulons investir dans les jeunes talents du pays et leur donner les moyens de devenir les leaders de demain. Nous avons mis en place une solide stratégie d’accompagnement à cet effet. Cela nous permet d’identifier des professionnels à haut potentiel, tout en nous réalisant pleinement nos objectifs de développement durable et de responsabilité sociale. Nous croyons, en outre, qu’une réelle synergie avec l’université peut promouvoir l’innovation, en facilitant le transfert des résultats de la recherche vers l’industrie », dit-il.
Selon le professeur Sanjeev Sobhee, vice-chancelier de l’université, ce type de partenariat est une excellente opportunité pour les étudiants de mettre rapidement en pratique le savoir acquis dans le cadre de leurs études. « Lorsqu’ils ont la possibilité de se familiariser avec les réalités du monde du travail, nos jeunes sont mieux préparés. Cette relation privilégiée que nous établissons avec CIEL Textile nous permettra également d’avoir une meilleure compréhension des besoins de l’industrie. Une des responsabilités de l’université est d’accompagner la transformation de nos secteurs économiques. En nous associant aux entreprises telles que CIEL Textile, nous pouvons mieux remplir cette mission et mettre notre expertise dans la recherche au service du développement d’une industrie phare de notre pays », déclare-t-il.
Cet accord prévoit l’implication des leaders de CIEL Textile dans les activités organisées par l’université pour ses étudiants, qu’il s’agisse de conférences, de « career days » ou d’interventions ponctuelles en amphithéâtre. Ces occasions de partage d’expérience enrichiront leur connaissance des métiers et les exposeront aux dernières tendances du secteur. Les étudiants seront également invités à assister aux séminaires et ateliers qu’organisera l’entreprise. Ils auront aussi l’opportunité de participer aux projets de recherche d’intérêt mutuel, notamment ceux visant à promouvoir les objectifs de développement durable dans l’industrie textile.
Un aspect important de cet accord est le placement de stagiaires. Présent dans quatre pays, CIEL Textile a la possibilité de proposer à ses collaborateurs des stages à l’étranger. A l’intention des jeunes recrues, l’entreprise a créé l’International Graduate Program, qui a déjà fait ses preuves à Madagascar et en Inde, où le groupe s’est associé à des universités de référence. Chaque année, une vingtaine d’étudiants de ces établissements sont recrutés chaque année pour un stage de deux ans et sont accompagnés par des mentors tout au long de leur parcours. C’est d’ailleurs grâce à ce programme que certains anciens étudiants de l’excellent National Institute of Fashion and Technology de l’Inde assument aujourd’hui des rôles de managers dans les usines de CIEL Textile.
« Le secteur de la mode et de l’habillement a retrouvé toute sa vigueur après la crise sanitaire. C’est une industrie d’avenir, ajoute Eric Dorchies. Nous avons besoin pour soutenir notre croissance des recrues dans les métiers de production, notamment l’ingénierie, mais aussi dans les fonctions de support, le marketing, le digital, les ressources humaines, la data, l’excellence opérationnelle, la finance, la responsabilité sociale, etc. Quel que soit le métier, un jeune qui rejoint l’industrie avec un état d’esprit positif arrive avec des dispositions pour apprendre, et c’est cela que nous recherchons ».